Portraits d'étudiants

François Barbotin

En ce début de mois, nous avons le plaisir de vous présenter le portrait de François Barbotin, un étudiant désormais expatrié à Hong Kong :

Mon parcours ?

Le bac en poche, j'ai intégré la double licence Droit-Economie de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Cette formation m'a permis de combiner utilement les fondamentaux de droit et d'économie, répondant à une aspiration réelle du marché professionnel: la demande de praticiens du droit doté d'une solide culture économique.

Pourquoi avoir choisi le Master DAI au Cambodge ?

A l'issue de cette double licence, le rêve de vivre une expérience à l'international se transforma en opportunité. Deux conditions majeures s'imposaient néanmoins: 1. Avoir un projet cohérent qui réponde à mes objectifs professionnels et qui rentre dans la lignée de ma formation juridique et économique. 2. Me différencier des parcours traditionnels et ajouter une touche d'originalité à mon profil. Le Master DAI au Cambodge répondait parfaitement à ces aspirations. Le choix du Cambodge s'inscrivait sans doute dans ce désir permanent de relever des défis tant sur le plan intellectuel que personnel.

J'ai été attiré par le côté « professionnalisant » du Master, puisqu'il offre aux étudiants la chance d'acquérir une expérience professionnelle complète répartie sur ses deux années (les cours étant dispensés essentiellement le soir). Cette articulation intelligente entre connaissances théoriques du droit international des affaires et leur mise en pratique dans un univers nouveau constitue indéniablement la force majeure de cette formation atypique.

Enfin, et c'est un point personnel, le Cambodge me permettait, d'une certain manière, de me rapprocher de mes origines chinoises et d'avoir, plus généralement, une porte d'entrée vers le marché asiatique

Mes impressions ?

Le Cambodge constitue une aventure non pas ordinaire...mais extra-ordinaire, d'un point de vue culturel, professionnel et humain. C'est l'occasion de sortir de sa « comfort zone » et de mettre à défis ses capacités d'adaptation dans l'un des pays les plus dépaysants du monde, tout en suivant des enseignements de qualité délivrés par des professeurs d'excellence.

Malgré ses 28 jours fériés par an (champion du monde en nombre de jours fériés), le Cambodge est un pays qui regorge d’opportunités pour ceux qui sauront les saisir. J'ai effectué un stage de près de deux ans au sein du cabinet d'avocats Rajah & Tann, dans sa branche droit bancaire et financier. Une expérience enrichissante qui m'a permis de porter un esprit critique sur le système juridique d'un pays en pleine mutation économique, sociale et juridique.

J'ai été surpris par le degré de responsabilités qui m'ont été accordées. J'ai eu, à titre d'exemples, la chance de (i) rédiger des opinions légales et due diligence sur des prêts interbancaires, (ii) conseiller des investisseurs chinois sur des transactions immobilières au Cambodge, ou encore (iii) aider à l’implantation au Cambodge d'une filiale d'une banque thaïlandaise.

Venir étudier au Cambodge, c’est aussi une aventure humaine inoubliable! Nous sommes mélangés avec des étudiants Khmers, l’objectif étant de partager nos cultures, d’échanger nos points de vue, et découvrir nos modes de vie respectifs. Face à un tel choc culturel, il y a eu un moment d’adaptation (et d’observation réciproque) entre étudiants français et khmers, avant de nous ouvrir les uns aux autres et même de partager certaines activités extra – curriculaires, et même extra-ordinaires (cf KTVs).
En un mot, deux ans au Cambodge, c'est avant tout deux ans d'épanouissement. Vous en sortirez plus riche intellectuellement et culturellement, avec une ouverture d'esprit telle qu'il vous sera, en vain, difficile de rentrer en France...

Perspectives ?

D'une manière imagée, je considère le Master DAI comme une clé « passe partout » qui vous ouvre diverses portes, avec « à la clé » des perspectives très étendues.

Après le Master au Cambodge, mon rêve était de vivre et travailler à Hong Kong, place économique internationale, ville palpitante à la croisée des chemins entre l'Occident et la Chine, où les grandes marques occidentales côtoient presque naturellement les temples bouddhistes et marchands de Dim-Sum.

Je travaille actuellement dans un cabinet de conseils spécialisé dans les Services Fiduciaires pour les sociétés internationales, investisseurs institutionnels et individuels, ainsi que leurs familles. Nos services sont très variés et couvrent l'ensemble de leurs besoins dans toutes les phases de leurs entrée et expansion sur le marché en Asie.

J'ai beaucoup appris sur les procédures de constitution de sociétés « onshore, midshore et offshore », les spécificités respectives de différentes juridictions d'un point de vue juridique et fiscal, les mécanismes de structuration d'entités légales, ainsi que l'administration et la gestion courante de ces sociétés.

Ce qui me passionne, c'est la transversalité des sujets sur lesquels je travaille, englobant des problématiques juridiques, fiscales, bancaires et financières. J'ai par exemple eu la chance de me pencher sur deux cas d'exonération de l'impôt sur les bénéfices réalisés par une société holding hongkongaise. C'est un monde qui ne cesse d'évoluer et de se complexifier, notamment sous la pression des normes et réglementations internationales pour davantage de conformité, fiscale (cf FATCA et CRS) que bancaire (cf lutte anti-blanchiment d'argent, KYC etc).

Mes perspectives pour l'avenir ? Croire au rêve hongkongais et me dire que tout est possible dans cette ville magique. Je veux continuer d'apprendre, de gagner en expérience et en maturité. En particulier, j'ai l'objectif de me spécialiser dans le domaine du Trust et de la Fiducie.

Enfin, je travaille également sur un projet qui me tient à cœur : organiser le premier concours d'éloquence francophone à Hong Kong.;)


Antoine Papegaey

Pour débuter l’année 2017, nous avons le plaisir de vous présenter le parcours d’un ancien étudiant du Master DAI au Vietnam, Antoine Papegaey, travaillant aujourd’hui à Londres.

Mon parcours ?
Le bac en poche, j’ai intégré une école de commerce pour y suivre des majeurs en marketing et gestion d’entreprise. C’est durant ma troisième année que j’ai éprouvé le besoin d’approfondir le droit qui constituait à mes yeux un formidable outil stratégique. J’ai donc fait le choix de me spécialiser en droit des affaires en rejoignant la fac de droit de l’Université Catholique de Lille. J’en suis sorti vice-major et ai pu postuler plus sereinement au Master 2 de droit des affaires internationales de l’Université Panthéon-Assas (Paris II).

Pourquoi avoir choisi le Master DAI au Vietnam ?
Pour la dimension internationale qu’offre ce diplôme entièrement délocalisé dans une région les plus dynamiques du monde et pour le prestige de l’université qui le délivre. Il est assez rare de trouver des masters de droit offrant une vraie immersion à l’étranger, qui plus est en Asie, destination d’exception pour vivre une aventure humaine et professionnelle inoubliable et valorisante sur un CV.

Mes impressions ?
Le MDAI permet d’effectuer des stages diversifiés dans des cabinets vietnamiens et internationaux où la pratique de l’anglais des affaires est indispensable, d’ouvrir son esprit à la découverte d’un système juridique différent, de partir à la rencontre d’une culture aussi dépaysante qu’enrichissante et de vivre une aventure extraordinaire à l’autre bout du monde.

Perspectives ?
A la suite du MDAI passé au Vietnam, j’ai pris conscience de l’importance d’exercer une profession combinant droit et management avec des débouchés à l’international. J’ai ainsi intégré le DU de Contract Management de l’Université Panthéon-Assas (Paris II) en vue de devenir Contract Manager.

J’ai été repéré par le groupe Thales, et ce dernier m’a donné la chance de re-partir en Asie, en Malaisie plus précisément, pour y réaliser un V.I.E. Contract Manager sur les projets d’extension du LRT (Light Rail Transit) de Kuala Lumpur.

Au cours de cette année charnière, j’ai eu l’incroyable opportunité d’accueillir des propositions de contrat au sein du groupe aux Etats-Unis, en Australie, en France et au Royaume-Uni.

Depuis décembre 2016, j’exerce les fonctions de Commercial Manager à Londres pour le « challenging » projet de modernisation du métro londonien, le 4LM (Four Lines Modernisation). Une nouvelle aventure à l’international que je ne suis pas prêt d’oublier.

A moyen terme/long terme, j’aspire à suivre un LLM/MSC et à évoluer sur des postes de direction.


Laure Saint-Léger

Avant d'accueillir les nouvelles promotions du Master DAI, nous vous présentons cette semaine le portrait de Laure Saint-Léger, ancienne du Master au Vietnam !

Mon parcours
Après deux années passées sur les bancs de l'Université Toulouse 1 Capitole, j'ai décidé de partir dans le cadre d'un échange universitaire en Ecosse pour y effectuer ma troisième année de Licence en droit. Cette année Erasmus, au sein de la Strathclyde University de Glasgow, a fortement influencé la suite de mon parcours universitaire. Les rencontres et les multiples “découvertes” que j'aie pu faire, ainsi que la formation que j'aie reçue tout au long de l'année d'échange, ont confirmé mon envie de vivre à l'étranger et de me spécialiser en droit des affaires.
 

Pourquoi avoir choisi le MDAI au Vietnam
Je souhaitais découvrir l'Asie-Pacifique, région qui m'a toujours attirée, tout en poursuivant des études de qualité au sein d'une université réputée. Le MDAI m'a semblé être une réelle opportunité à saisir et je n'ai pas du tout regretté mon choix !
 

Mes impressions
Le Master 1 a été une expérience exceptionnelle. Dès mon arrivée à l'aéroport, j'ai été dépaysée... J'ai découvert une ville en pleine effervescence ! Je n'ai pas vu les 9 mois passés. Entre les cours, un stage au sein du cabinet vietnamien Honor Partnership Law et la découverte de la région, j'ai été bien occupée.
Mes collègues ainsi que les autres étudiants du Master 1 (nous n'étions que deux étudiants français en Master 1 à l'époque) m'ont permis de m'immerger dans la culture vietnamienne. Le MDAI m'a également permis de me familiariser avec le monde asiatique des affaires et de prendre conscience de la réalité du terrain, ce qui, je pense, constitue un avantage certain par rapport à un Master plus traditionnel.
Expérience universitaire, professionnelle et humaine à la fois, le MDAI est unique et permet à chacun de s'épanouir et de construire un projet qui lui correspond. Au delà d'une simple formation juridique, ce Master vous apprend à sortir de votre zone de confort, à réfléchir autrement et à faire preuve de flexibilité, tout en vous donnant les clés essentielles pour devenir un juriste compétent.
 

Perspectives?
Suite à ce Master 1, j'ai décidé d'intégrer un LL.M. de droit européen des affaires dispensé en langue anglaise par l'Université de Lund en Suède. Les matières proposées m'ont permis de compléter ma formation juridique et de m'intéresser de façon plus approfondie au droit de la propriété intellectuelle et au droit de la concurrence.
Je suis ensuite rentrée en France et j'ai intégré le CNRS en mars dernier. Actuellement Chargée d'affaires au sein du Service Partenariat et Valorisation de la Délégation Paris B, je mets à profit mes connaissances juridiques (rédaction et négociation de contrats) tout en développant de nouvelles compétences en participant, notamment, au montage de projets de recherche (gestion de projet, aspects financier et RH).


Alexis Deborde

Et afin de vous faire découvrir la variété des profils des diplômés, c'est Alexis Deborde, étudiant de la promo 2011-2013 au Vietnam qui nous présente son parcours.

Mon parcours ?
Très atypique ! Je suis entré en Licence de Droit à Paris-II presque par hasard en suivant des amis de prépa. Dès mes premières semaines de cours, j'ai mis à profit mes études pour vivre des expériences très variées !
Très investi dans la vie étudiante à Paris-II mais aussi et surtout au niveau national en tant que président de l'Unedesep ou trésorier du célèbre journal Le Petit Juriste, je me suis tourné dès le Master vers l'entreprenariat en devant directeur associé de deux jeunes start-upCarrières-Juridiques.com et ALPAGA MÉDIA rachetées ensuite par le groupe Leader League.
Fondateur de Leganov, je m'intéresse aujourd'hui à la transformation du marché du droit, bousculé par l'émergence des Legal start-up et des nouvelles attentes des justiciables à l'heure du digital.
 

Pourquoi le MDAI ?
À la fin de ma Licence, j'avais envi de vivre une expérience forte et très différente de celle que vivent beaucoup d'étudiants en Erasmus. J'étais déjà fasciné par l'ASEAN et le Master venait de s'ouvrir aux étudiants français. Nous avions la chance de faire parti des "pionniers", d'essuyer les pots cassés mais aussi de façonner cette formation et de lui donner un élan ! C’est ce que nous avons fait en créant l'AJAI que j'ai présidé pendant 2 ans et qui, grâce à l'énergie des promotions successives, offre aujourd'hui au Master son dynamisme et son attractivité.
 

Tes impressions ?
C'était deux années inoubliables !
Évidemment pour le dépaysement, les voyages formidables, les milles surprises que Saigon réserve au quotidien et l'optimisme sans limite de ses habitants !
Mais aussi parce que cette formation permet à chacun d'organiser son temps pour mener à bien les projets qui lui tiennent à cœur sans compromettre sa carrière ... bien au contraire !
Aussi, je me souviendrai toujours de mon dernier semestre de Master 2 où j'ai pu mener de front un stage au sein des équipes chaleureuses et attentionnées du cabinet FIDAL Asiattorneys, accélérer le développement de Carrières-Juridiques.com en mettant à profit les 6h de décalage horaire pour travailler le soir avec la France, suivre les cours du Master et organiser le premier colloque de l'AJAI !
Avec le recul, les enseignements de cette expérience sont bien plus que des souvenirs et des bons moments, ils ont transformés mes convictions et mon regard sur le monde, en plus de me donner un goût profond pour l'aventure et l'entreprenariat qui guident aujourd'hui mes choix.
 

Perspectives
C'est une excellente question !
Actuellement, je me consacre quasi-exclusivement au développement de mes activités au sein de Leganoven formant et en conseillant des acteurs du droit aux enjeux de la transformation du marché du droit. C'est un secteur très porteur et intellectuellement très stimulant puisqu'il nécessite de connaître et de réfléchir à des problématiques transverses qui touchent au droit, à la technologie, à l'économie et plus globalement à la société.
En parallèle je conserve encore des liens très étroits avec le Vietnam au travers de Dasiak, une société d'importation de marques et produits européens que j'ai co-fondée avec des amis finlandais et avec le Cambodge où j'ai également vécu quelques mois après le Master 2. Même si cela n'est pas envisageable dans l'immédiat j'espère pouvoir repartir vivre en ASEAN à moyen terme !


Alexis Devilder

Mon parcours ?
J’ai effectué ma licence à l’Université de Nantes et réalisé ma troisième année en Erasmus, à la « Bilgi Universitesi » d’Istanbul en Turquie. Ce fut une première expérience internationale enrichissante qui a impacté la suite de mes études. 
J’ai ensuite donné une orientation internationaliste à ma formation en effectuant le Master 1 droit international à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne.
J’ai alors souhaité me spécialiser en droit des affaires internationales. Durant mes recherches pour mon potentiel Master 2, j’ai découvert le Master DAI, associant du droit des affaires, un contexte international, un pays émergent et une université réputée. Cette formation est alors apparue comme une évidence malgré des acceptations dans d’autres Master 2 en France et à l’étranger.
 

Pourquoi avoir choisi le M2 DAI au Cambodge ?
J’ai toujours été attiré par les pays en voie de développement avec un fort potentiel de croissance. Le dynamisme de ces pays est source de bouillonnement économique propice à l’exercice du droit des affaires. C’est ce qui avait expliqué mon choix pour la Turquie puis celui pour le Cambodge. 
Je suis par ailleurs intimement persuadé qu’un parcours international est attractif pour les recruteurs, d’autant plus en droit des affaires.

 

Mes impressions ?
Le Cambodge est un pays très dépaysant qui reste encore authentique, entouré par deux puissances d’Asie du Sud-Est. Il est pourtant l’un des pays avec la plus forte croissance dans la zone ASEAN, ce qui engendre une forte attractivité.
On ressent chez la jeunesse cambodgienne une envie de développement et de modernité, tout en conservant un socle traditionnel. Pour des étudiants, c’est alors le pays des possibilités : un cadre de vie agréable et des opportunités professionnelles pour ceux qui sauront les saisir. 
Le Master DAI, bien que récent au Cambodge, a une bonne réputation à Phnom Penh. De plus, l’accueil chaleureux des cambodgiens ainsi que la taille réduite de la promotion permettent de tisser rapidement des liens et facilitent l’intégration. 
Les cours sont de qualité, avec un réel caractère « pratique », donnés par de bons professeurs venus d’universités européennes, américaines, asiatiques ou par des professionnels du droit. Les matières enseignées sont directement en lien avec le droit des affaires internationales comme le droit fiscal international, le droit pénal des affaires ou encore l’arbitrage. L’organisation des cours donne aussi la possibilité de réaliser des stages longs en cabinets, entreprises ou même en institutions internationales.
Enfin, le master DAI c’est aussi une expérience personnelle incroyable, à la découverte d’une culture et d’un mode de vie différent. Il permet de voyager et de s’ouvrir au monde. C’est une année (voire deux) dont on ne sort pas indemne.

 

Perspectives ?
A la suite de ce Master, je suis revenu en France dans l’optique d’obtenir le CRFPA, j’ai combiné mon année de préparation à cet examen avec la réalisation d’un nouveau Master 2 spécialisé en contentieux et en arbitrage à l’Université Panthéon-Assas (M2 CAMARC).
Après l’obtention du CRFPA, j’espère pouvoir réaliser mon PPI dans un cabinet à l’étranger, et à terme, une expérience professionnelle plus longue en Asie m’intéresse grandement.


Vincent Latournerie

Mon parcours ?
Mon parcours est original en ce qu’il est 100% assassien, tout en ayant réalisé mes masters 1 et 2 dans deux pays différents.
En 2010, mon baccalauréat scientifique en poche, j’ai choisi, un peu par défaut, la fac de droit avec des résultats au bac me permettant d’intégrer le Collège de Droit. Arrivé en début de troisième année, et sans réelle spécialisation, j’ai voulu donner une dimension internationale à mon parcours.
Malgré les réticences de la fac à communiquer sur ses échanges internationaux, j’ai postulé pour un LLM à Chicago et pour l’échange avec Oxford. Sélectionné par le Professeure Kessedjian pour le LL.M, j’ai donc réalisé mon M1 en échange à l’Illinois Institute of Technology – Chicago Kent College of Law dans le cadre d’un LL.M en US International and transnational Law. Cette première expérience académique à l’étranger m’a fait prendre conscience que je n’avais aucune envie de retourner en France tout de suite, par peur « d’entrer dans des rails » que j’avais justement fuies en partant en fin de L3.
Chercher à poursuivre mon expérience internationale, oui ; mais « repartir pour repartir » non. Le master DAI au Vietnam tombait à pic.

 

Pourquoi avoir choisi le Master DAI ?
La répartition des cours les soirs et week-end permettait de répondre à mon fort désir, qui a notamment crû au contact du système juridique anglo-saxon, plus concret et factuel, de m'investir, en parallèle des cours, dans une expérience professionnelle afin d'y confronter mes acquis théoriques, juridiques et linguistiques.
La possibilité qui m’était offerte de travailler dans de cabinets d'avocats ou entreprises internationaux constituait une réelle opportunité à saisir. Après une année aux Etats Unis purement académique, l’idée de réaliser une année plus professionnalisante en Asie du Sud Est me convainquait.
La zone géographique dans laquelle est dispensée cette formation a été un critère déterminant de ma démarche. Après mon année de LL.M, approfondir mon parcours juridique et aborder une expérience professionnelle en Asie du Sud –Est, région du monde d'une effervescence et d'un dynamisme économique, politique et social sans égal, s'inscrivait dans la continuité de mon cursus et de mon projet professionnel, international. En effet, s'investir deux ans de suite à l'étranger, dans des pays si différents, afin de s'imprégner de différentes appréhensions du droit international, notamment économique, offrait une vraie complémentarité et une vraie plu value académique.
Le Vietnam (et sa capitale économique, Ho Chi Minh Ville) de par sa position centrale en Asie du Sud-Est, mais aussi de par son rôle actif au niveau régional dans le cadre de l'ASEAN d'une part et au niveau international dans le cadre de l'OMC d'autre part, était le lieu idéal pour parfaire ma formation.

 

Mes impressions ?
Au-delà des cours et de leur contenu, qui ont déjà fait l’objet de détails dans les précédents portraits, c’est avant tout la possibilité de réaliser un (des) stage(s) dans la région qui a été marquant.
Le stage que j’ai rapidement commencé chez Audier&Partners a été passionnant. Grace à l’équipe du bureau d’HCMV, j’ai eu la chance d’être réellement impliqué dans des dossiers variés : de l’aide à l’investissement pour des entreprises européennes, à des contentieux de droit du travail ou de droit civil, en passant par des problématique d’exécution de sentences arbitrales par les juges vietnamiens.
J’ai ensuite postulé dans de nombreux cabinets d’avocats partout en Asie du Sud Est, et c’est à Kuala Lumpur en Malaisie que j’ai atterri pour réaliser un second stage. De tradition de common law, je ne pouvais pas espérer mieux pour mettre en pratique certains acquis de mon expérience américaine.
Outre ces expériences juridiques, académiques et professionnelles, le Master DAI permet de vivre des expériences humaines uniques. Que ce soit au moment de l’arrivée et de l’adaptation, mais surtout lors des nombreuses opportunités de voyages dans la région, l’expérience MDAI est bien plus qu’une simple expérience de Master. C’est un condensé d’expériences juridiques, culturelles, humaines, culinaires,… toutes plus enrichissantes les unes que les autres.

 

Perspectives ?
A mon retour du Vietnam, après deux ans de suite à l’étranger, je souhaitais réaliser une dernière année d’étude, en alternance. J’ai intégré le M2/MBA droit des affaires et Management – Gestion de Paris 2 et ai passé le CRFPA en parallèle. Je suis aujourd’hui en alternance au service juridique de Pernod Ricard jusque fin aout. Je suivrai ensuite les cours à l’EFB avant de réaliser mon stage final chez Dechert LLP en janvier 2017.
La suite peut donc laisser penser que j’ai retrouvé « les rails » que je cherchais à fuir en partant aux Etats Unis puis aux Vietnam. En réalité pas du tout : l’expérience DAI, au contact des vietnamiens, des autres étudiants et des professionnels installés au Vietnam, permet une réelle ouverture d’esprit, et développe considérablement les capacités d’adaptation. Et c’est sans soucis et avec grand intérêt que je saisirai aujourd’hui une nouvelle opportunité d’aller travailler à l’étranger.


Anne-Sophie Charpentier

Mon parcours ?

A la sortie du baccalauréat, je souhaitais déjà orienter ma carrière vers l’Asie. A cette époque, la voie école de commerce m’apparaissait comme la plus évidente pour réaliser ce souhait. La présentation de lancement du Collège de Droit, menée par son créateur le Président Vogel, m’a convaincue que l’Université Assas pouvait m’offrir une formation innovante qui me permettrait d’atteindre mon objectif d’un parcours international. Après avoir suivi le certificat du Collège de Droit pendant ma licence droit des affaires, la création du Master DAI délocalisé au Vietnam a totalement corroboré mon intuition.

 

Pourquoi avoir choisi le Master DAI au Vietnam ?

L’Asie en tête depuis quelques années, la possibilité de passer deux ans sur ce continent sans interrompre mes études était une opportunité à ne pas manquer, une chance à saisir. Cependant, il y avait à l’époque quelque chose d’assez audacieux puisque nous étions la première promotion, point de guide du petit assassien en Asie, aucun profil d’ancien sur Linkedin pour vérifier les débouchés, la route menant à Thu Duc était bien plus poussiéreuse. En outre, si nous étions tous convaincus que le MDAI constituerait une expérience forte sur les plans académique et humain, nous n’avions aucune idée des opportunités professionnelles en Asie qui s’ouvriraient à nous. L’immersion professionnelle dans les structures locales a été une belle surprise pour nous tous. Pouvoir effectuer des stages longs pendant deux ans en suivant votre formation académique le soir et le week-end à l’étranger est plutôt rare, il s’agit réellement d’un aspect différenciant qui permet de faire mouche en entretien d’admission ou d’embauche. Par ailleurs, la possibilité d’effectuer plusieurs stages est l’occasion de tester plusieurs types de structures afin de définir le domaine, la taille et culture d’entreprise que vous souhaitez.

 

Mes impressions ?

Le MDAI est un véritable incubateur, immergé dans des pays en développement, vous êtes constamment stimulés, sollicités pour vous remettre en cause,une qualité essentielle dans un monde en perpétuelle évolution. Le programme est marqué par une continuité avec une Licence de droit français de par ses enseignements fondamentaux assurés par les professeurs d’Assas et une ouverture sur les systèmes de droits locaux avec une approche comparatiste pour les matières complémentaires. Cette double dimension m’a permis de pleinement comprendre la dimension sociétale et humaine du droit, la transcription d’un contrat de société. 
Au point de vue professionnel, j’ai développé mon assurance en Anglais en étant professeure bénévole de la langue de Shakespeare dans plusieurs orphelinats d’Ho Chi Minh avant de rejoindre un cabinet local de premier plan où je travaillais sur du contentieux arbitral, étant la seule étrangère, cette expérience fut riche en apprentissage. La deuxième année, je changeais radicalement d’environnement de travail en rejoignant le département « Tax, Market Entry and Economic Intelligence » de KPMG Vietnam lors d’un stage de 6 mois long.

Si je devais à nouveau prendre la décision de m’engager dans le MDAI, je le ferais à nouveau sans aucun doute. Depuis que j’ai quitté le MDAI, j’ai travaillé dans 5 pays d’Asie, nul doute que mon objectif initial a été largement rempli. En outre, le programme a continué de se développer géographiquement et académiquement, les projets de l’association - l’AJAI - que nous avions fondée se multiplient, le contexte économique de l’ASEAN est très dynamique, autant de raisons pour rationaliser ce choix à première vue exotique. En outre, au Vietnam ou au Cambodge, il ne vous sera pas demandé de justifier d’un LLM ou TOEFL de 110/120 pour obtenir votre premier stage anglophone contrairement à des marchés plus compétitifs comme Singapour ou Hong Kong, ces pays sont parfaitement adaptés pour mettre le pied à l’étrier d’une carrière internationale. 
Le MDAI permet de voir le droit différemment, on appréhende un nouveau système de droit comme une échelle, le principe est connu pour gravir mais il s’agit de s’adapter à des écarts différents entre les barreaux, il y a des inconnus comme la solidité de telle planche qui impliquent des précautions, il faut avancer méthodiquement. Je dois couvrir plusieurs pays avec mon poste actuel, la plupart des réflexes nécessaires ont été acquis lors du MDAI.

 

Perspectives ?

Les perspectives ont été et continuent d’être vastes. Après le MDAI, j’ai suivi une formation en Ingénierie du Développement Durable à distance tout en effectuant un stage au sein du tout nouveau bureau du Myanmar du Cabinet Luther pour compléter ma connaissance de l’ASEAN. Ensuite, je rejoignais les bancs de l’ESSEC Singapour avec le Mastère « Strategy and Management of International Business ». Armée de ma double formation, j’ai travaillé pour une société de conseil en financement, étant la seule personne basée pour cette société en Mongolie, j’ai beaucoup acquis en autonomie avant d’intégrer la branche fiscalité de KPMG Hong Kong. Depuis 15 jours, je viens de commencer un VIA comme chargé de développement/attaché juridique pour Business France au Consulat général de France de Bombay, je gère les problématiques d’implantation pour les sociétés françaises sur la zone Asie du Sud.


Cyr Lombard-Platet

Mon parcours
Après l’obtention de mon Baccalauréat, j’ai décidé de m’orienter vers le droit en raison de mon goût pour le raisonnement et l’écriture. Assas était une évidence du fait de son excellente réputation dans les matières juridiques. Ce n’est qu’en licence 3 en me spécialisant en droit privé puis en master 1 droit des affaires que j’ai découvert et pris goût à cette matière. Ce master 1 à Assas est une année très rude avec trois matières fondamentales mais qui vous plonge véritablement dans les conséquences juridiques, économiques et fiscales d’une opération de fusion acquisition ou de restructuration d’entreprise.

 

Pourquoi avoir choisi le MS DAI au Cambodge
Tout au long de mon parcours en droit, j’ai effectué de nombreux stages en cabinets ou en entreprise. Le constat fut qu’il me manquait une expérience internationale, une ouverture intellectuelle et culturelle sur d’autres systèmes de droit. Le Master de Droit des Affaires Internationales d’Assas offre cette opportunité avec des cours de droit comparé entièrement dispensés en Asie, au Vietnam ou au Cambodge. Il vous permet également de réaliser un stage dans un cabinet ou une entreprise internationale, dans un environnement anglophone et nouveau pour vous. Savoir travailler avec des avocats ou juristes d’autres pays est une réelle plus-value et démontre vos qualités d’adaptation et d’ouverture.

 

Mes impressions ?
Plus qu’un Master 2, cette année au Cambodge a été une expérience de vie et une année déterminante dans mon parcours professionnel. Les cours abordent les matières de droit des affaires internationales ! Cela signifie de la fiscalité internationale, de l’arbitrage, du droit du travail international, du droit des marchés financiers etc. Autant de mécanismes juridiques que l’on retrouve dans la plupart des pays développés du fait d’un marché globalisé et d’accords internationaux majeurs dans ces matières. En parallèle des cours, vous avez également l’opportunité de partir à la découverte du Cambodge, qu’elle soit professionnelle ou culturelle. Professionnelle tout d’abord, car les cours étant en fin de journée et le weekend, il est tout à fait possible d’être en stage la journée. Le pays est en pleine ébullition et de nombreux cabinets d’avocats, entreprises ou organisations internationales sont présents et sont susceptibles de vous offrir cette expérience. Culturelle ensuite car vous aurez l’opportunité de découvrir un nouveau pays, une nouvelle culture. Le Cambodge est un pays surprenant, épatant et vous offre la possibilité de faire des voyages absolument fabuleux dans toute l’Asie du Sud Est.

 

Perspectives
A la suite du Master 2 DAI au Cambodge, j’ai souhaité acquérir une ouverture sur le monde de l’entreprise et avoir une formation complémentaire en management. L’étude de la comptabilité, de la finance, du capital-risque sont autant de matières indispensables pour travailler dans un cabinet d’affaires international. J’ai donc intégré le MS Droit et Management International de l’école HEC Paris. Dans le cadre de ce cursus, je vais réaliser un dernier stage et vais présenter le CRFPA à la rentrée 2016.

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