Alexis Devilder

Mon parcours ?
J’ai effectué ma licence à l’Université de Nantes et réalisé ma troisième année en Erasmus, à la « Bilgi Universitesi » d’Istanbul en Turquie. Ce fut une première expérience internationale enrichissante qui a impacté la suite de mes études.
J’ai ensuite donné une orientation internationaliste à ma formation en effectuant le Master 1 droit international à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne.
J’ai alors souhaité me spécialiser en droit des affaires internationales. Durant mes recherches pour mon potentiel Master 2, j’ai découvert le Master DAI, associant du droit des affaires, un contexte international, un pays émergent et une université réputée. Cette formation est alors apparue comme une évidence malgré des acceptations dans d’autres Master 2 en France et à l’étranger.
Pourquoi avoir choisi le M2 DAI au Cambodge ?
J’ai toujours été attiré par les pays en voie de développement avec un fort potentiel de croissance. Le dynamisme de ces pays est source de bouillonnement économique propice à l’exercice du droit des affaires. C’est ce qui avait expliqué mon choix pour la Turquie puis celui pour le Cambodge.
Je suis par ailleurs intimement persuadé qu’un parcours international est attractif pour les recruteurs, d’autant plus en droit des affaires.
Mes impressions ?
Le Cambodge est un pays très dépaysant qui reste encore authentique, entouré par deux puissances d’Asie du Sud-Est. Il est pourtant l’un des pays avec la plus forte croissance dans la zone ASEAN, ce qui engendre une forte attractivité.
On ressent chez la jeunesse cambodgienne une envie de développement et de modernité, tout en conservant un socle traditionnel. Pour des étudiants, c’est alors le pays des possibilités : un cadre de vie agréable et des opportunités professionnelles pour ceux qui sauront les saisir.
Le Master DAI, bien que récent au Cambodge, a une bonne réputation à Phnom Penh. De plus, l’accueil chaleureux des cambodgiens ainsi que la taille réduite de la promotion permettent de tisser rapidement des liens et facilitent l’intégration.
Les cours sont de qualité, avec un réel caractère « pratique », donnés par de bons professeurs venus d’universités européennes, américaines, asiatiques ou par des professionnels du droit. Les matières enseignées sont directement en lien avec le droit des affaires internationales comme le droit fiscal international, le droit pénal des affaires ou encore l’arbitrage. L’organisation des cours donne aussi la possibilité de réaliser des stages longs en cabinets, entreprises ou même en institutions internationales.
Enfin, le master DAI c’est aussi une expérience personnelle incroyable, à la découverte d’une culture et d’un mode de vie différent. Il permet de voyager et de s’ouvrir au monde. C’est une année (voire deux) dont on ne sort pas indemne.
Perspectives ?
A la suite de ce Master, je suis revenu en France dans l’optique d’obtenir le CRFPA, j’ai combiné mon année de préparation à cet examen avec la réalisation d’un nouveau Master 2 spécialisé en contentieux et en arbitrage à l’Université Panthéon-Assas (M2 CAMARC).
Après l’obtention du CRFPA, j’espère pouvoir réaliser mon PPI dans un cabinet à l’étranger, et à terme, une expérience professionnelle plus longue en Asie m’intéresse grandement.